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30/09/2025

Septembre en quelques mots #107

Modifier le billet de train // Bizarrement, je me suis sentie beaucoup mieux après // Battre le fer tant qu'il est chaud // L'île aux mimosas et ses somptueux couchers de soleil // Intriguée par le dernier roman de Michel Bussi Les ombres du monde; et, ayant eu un prof qui fut avocat au Tribunal pénal international à Arusha, j'ai hâte de découvrir l'histoire du Rwanda à travers ses yeux // A vélo  // Va-t-en pédaler avec le vent de face! // Partir sans foulard ni coupe-vent. (Heureusement ce ne sont pas les magasins qui manquent sur place.) // Un petit tour chez le médecin // Désencombrer // Rafraîchir la coupe // Poser des jalons pour l'avenir // La Poste acheminerait-elle le courrier à dos de chameau?... // Je ne m'attendais pas à recevoir une réponse // Et je ne sais qu'en penser // Bonjour Paris! // Découvrir les photos de Marie-Laure de Decker // Je vais me faire marchande de foulards et de parapluies... // Un petit tour chez Eataly et rapporter des savoiardi pour faire des tiramisu // Craquer pour ce trench vert bouteille // Pas dégueu ce moulin-à-vent // Prendre rendez-vous pour le contrôle technique // Le bruit du ressac me manque... ainsi que la promenade du Clair de Lune     

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21/09/2025

Les dimanches poétiques (378)

Mais moi les dingues, j'les soigne. On va lui faire une ordonnance, et une sévère. J'vais lui montrer qui c'est Raoul. Au quatre coins de Paris qu'on va le retrouver éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite. J'disperse. J'ventile.

Dialogue de Michel AUDIARD pour le film Les Tontons flingueurs

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19/09/2025

La machine à écrire #20

Elle suit un chemin bien précis. Ce n'est pas la première fois qu'elle fait le trajet. Elle sait où se trouve le pain et emporte à chaque visite dans la maie une miette plus ou moins grosse. 

Elle longe d'abord la plinthe et se dirige vers le pied arrière gauche de la boîte qu'elle escalade jusqu'à l'ouverture. Là, elle se faufile dans l'interstice de quelques millimètres situé juste dessous la charnière du couvercle. Combien de pas pour arriver jusqu'ici? Quel effort physique engendré? On la dit capable de porter des charges allant jusqu'à soixante fois son poids. Une capacité due à ses caractéristiques anatomiques. 

Je la vois ressortir avec une miette aussi grosse qu'elle. Malgré la déclivité le petit bout de pain reste bien calé sur son dos. Elle redescend à une vitesse folle. Un humain serait bien incapable d'en faire autant. Une fois arrivée au pied de la maie elle longe à nouveau la plinthe puis rentre dans un trou situé juste avant la boiserie de la porte. Où peut-elle bien aller par-là? Aurait-elle creusé un nid dans le bois avec ses congénères?

Exercice tiré du n°5 de La Machine à Ecrire: imaginez ce que serait le parcours d'une fourmi dans votre cuisine. N'oubliez pas que pour elle, tout est immense! Mais qu'elle peut aussi se faufiler dans des espaces minuscules. 

16/09/2025

La machine à écrire #19

A deux heures de route de Maputo nous entrons dans la forêt tropicale. L'air a un degré d'humidité élevé. La chaleur est étouffante. Le chauffeur arrête le véhicule en bord de piste au beau milieu de cette forêt sempervirente. Au fur et à mesure que nous la pénétrons, je découvre les différentes strates qui la composent.

Après avoir pris quelques notes sur la litière - constituée de feuilles mortes et débris divers, ainsi que de mousses et de fougères - je m'attarde sur la strate arbustive. Les jeunes arbres et arbustes qui y poussent sont déjà référencés et je note simplement leur nom et en évalue leur proportion. Je crains que nous ne découvrions rien de nouveau lors de cette expédition. Mais la canopée me réserve une belle surprise. Je découvre un arbre jamais vu jusqu'alors. Ses feuilles me sont inconnues tout comme ses fruits. Ils sont de forme oblongue et mesurent environ vingt centimètres. Leur couleur oscille entre le vert et le bleu. Leur peau est duveteuse et parsemée de petits picots.

Les scientifiques mozambicains qui m'accompagnent me certifient qu'ils n'en ont jamais vus. Je prends un de ces fruits qui jonchent le sol et je l'entaille dans la longueur avec mon couteau suisse. Sa chair est tendre et de couleur jaune orangé. Juteuse. J'en découpe en morceau en prenant bien soin de retirer la peau. Sa texture est granuleuse sur la langue et son goût n'est ni sucré, ni acidulé. Cependant, je n'avale pas le morceau. Je le recrache dans le tapis forestier. Avant de repartir je prélève trois autres fruits afin de les analyser. Ils seront conservés dans le laboratoire du centre de recherches. 

Exercice tiré du n°5 de La Machine à Ecrire: écrivez le contenu du journal de bord d'un scientifique qui découvre un fruit inconnu. Pistes: quelle est sa forme, de quelle couleur est-il? Son goût, sa texture?

14/09/2025

Les dimanches en photo (213)

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09/09/2025

La machine à écrire #18

Mon amour, on ne va pas pouvoir dîner ensemble ce soir. Un empêchement de dernière minute. Pense bien à sortir le chien du voisin

Exercice tiré du n°5 de La Machine à Ecrire: vous avez été kidnappé, mais vous avez eu le temps d'envoyer un texto. Que dit-il? Il doit avoir l'air "banal" mais permettre à votre destinataire de comprendre que quelque chose ne va pas. 

07/09/2025

Les dimanches poétiques (377)

En vain ai-je lutté, rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime.

Jane AUSTEN Orgueil et préjugés

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